Nous avons tous en tête les portraits de ces personnages historiques portant fièrement la barbe : explorateurs, politiciens, artistes ou écrivains, nombreux sont ceux dont l’image est liée, avant tout à la barbe qu’ils portaient. Comment imaginer Karl Marx ou Fidel Castro, Gustav Klimt ou Paul Cézanne, Victor Hugo ou Joachim du Bellay sans leur barbe ? L’image de leur pilosité est liée à leur histoire propre, à ce qu’ils ont apporté de bon ou de mauvais dans notre histoire. Si certains la taillaient d’une façon particulière, comme Richelieu avec sa barbichette, c’est que la forme même de la barbe correspondait aux critères de leurs époques respectives.
La barbe, symbole du passé ?
Avec la mode hipster, ce courant qui a traversé le début des années 2010, on revu des barbus devenir des icônes de la beauté masculine. Ce n’était plus le cas depuis longtemps, la barbe étant symboliquement liée au passé, à ces personnages cités en introduction, et ne pouvaient donc plus être l’apanage de l’homme moderne, tourné vers l’avenir. La promesse d’un futur radieux s’accompagnait aussi d‘une certain façon de voir la mode vestimentaire, forcément différente et originale, comparablement à celles du 20e siècle.
Une mode inspirée du passé
Or rien de bien nouveau n’a été inventé par les créateurs de mode au 21e siècle. On s’est plutôt inspirée de modes désuètes, que l’on a remises au goût du jour et qui ont entraîné dans leurs sillons un véritable commerce. Les chapeaux, par exemple, avaient au fil du temps disparu des têtes, et hormis les casquettes de base-ball mises en avant avec la culture hip-hop, on ne voyait plus guère de couvre-chefs. Pourtant des sites ont connu un véritable succès. De même on a vu à nouveau des barbiers, dont les salons ne désemplissent pas, de même que des boutiques de matériel pour la barbe comme quebellissimo.fr, qui permettent à tout barbu de prendre soin de leur pilosité.