Quand on parle de la beauté, de quoi parle-t-on ? S’agit-il de ce qui est beau au sens esthétique ? Ou plutôt de la beauté d’un don ou d’un sens ? Ou encore du ciel, d’un arbre, d’une fleur, d’un monument, d’un lieu, d’un tableau, d’un livre, de sentiments ? Ou plutôt de la beauté d’une découverte, d’une personne, d’une couleur, de sentiment ?
L’occurrence d’emploi de ce substantif est multiple et elle s’applique aussi à la personne pour évoquer sa beauté singulière, sa beauté globale, la beauté de ses formes, de ses cheveux, de son visage, de sa peau, de ses mains, etc. Le terme peut également concerner une façon de qualifier l’état de la beauté d’une personne : une beauté artificielle, parfaite, passagère, négligée, accomplie, ordinaire, dédaigneuse, fière, etc.
On retiendra l’idée de la beauté d’une personne en générale et de son corps en particulier, ce capital beauté qui s’entretient grâce notamment au soin que l’on en prend et qu’on lui prodigue. Ces attentions régulières voire quotidiennes et même bi-quotidiennes qu’une personne a pour sa peau. Cette beauté que l’on veut préserver le plus longtemps possible en choisissant les produits cosmétiques les plus adaptés à sa peau et à ses cheveux ou que l’on peut offrir à une autre personne pour lui faire plaisir. Cette huile sèche, ce masque, ce gommage, cette crème… à galénique si soyeuse et au parfumage si délicat qu’il nous prend l’envie de la faire découvrir à une personne en lui offrant ce produit ou un coffret cadeau beauté de cette marque-là en particulier. Cette crème, cette gamme de produits ou cette nouvelle fragrance qui nous rend complètement addict et que l’on souhaite instinctivement faire connaître. Ce produit ou cet ensemble qui constitue une routine idéale qui contribuera à révéler ou à sublimer la beauté de la peau d’une femme ou d’un homme aussi d’ailleurs.
Anne Vaneson-Bigorgne