Parce qu’à un moment donné dans votre vie une phrase, un prénom, un motif revêt une signification particulière, vous éprouvez l’envie de vous le faire tatouer sur la peau. Et le temps faisant parfois son œuvre, il peut arriver que ce tatouage ne soit plus « d’actualité » à une autre période de votre vie.
Il suffit alors, me direz-vous, de se faire détatouer et plus rien n’y paraitra. Certes ! Pour autant, si aujourd’hui se faire tatouer est devenu « banal » voire un effet de mode, le détatouage est loin d’être un acte anodin. Effacer un tatouage est un acte délicat. Au même titre que le tatouage doit se faire dans des conditions strictes d’hygiène, le détatouage relève d’une marche à suivre qui commence par le choix de la méthode : au tannin, au laser, avec des produits chimiques, par dermabrasion…
Quelle que soit la solution retenue, elle ne sera pas indolore malgré l’application localement d’une crème anesthésiante et pourra engendrer des effets secondaires, laisser des marques (couleur, cicatrice, brulûre, etc.), même si l’application d’une crème anesthésiante est Il faut bien y réfléchir.
Le mieux est de confier cet acte à un professionnel dont le matériel est contrôlé régulièrement.
Choisir d’effacer un tatouage au laser permet de faire disparaitre ces pigments et encres de couleur en les détruisant par pulvérisation sans léser la peau. Le nombre de séances nécessaires dépend de l’ancienneté du tatouage, des couleurs utilisées et de sa taille. Il est recommandé d’espacer les rendez-vous de 6 à 8 semaines.
Vous pouvez obtenir d’autres conseils pour choisir la méthode qui vous semble la plus adaptée avant d’effacer ce souvenir que vous pensiez indélébile quand vous l’avez fait.