Avec le retour des beaux jours et le 3ème déconfinement, on commence tout doucement -enfin- à sentir poindre le bout du nez de l’été, des petites robes de saison, des jupes et des pantalons légers, des shorts… et des pieds nus dans les chaussures ouvertes.
En effet, à un mois de l’été, les fins de semaines (et parfois le début aussi) à rallonge grâce aux jours fériés et à la réouverture des magasins dits non essentiels permettent de changer de tenue et d’enfiler des vêtements plus légers à coordonner avec des chaussures telles que les fameuses sandales tropéziennes par exemple.
Des sandales résolument « in » depuis leur création
Les Tropéziennes, ces sandales ouvertes pour femmes créées en 1927 à Saint-Tropez sont toujours aussi prisées voire indémodables : elle ont acquis avec le temps une réputation internationale qui n’est plus à faire ! C’est Dominique Rondini qui élabora le premier modèle de ces sandales plates en cuir. Des personnalités aussi célèbres à l’époque que Colette, cette femme écrivain au caractère bien trempé ou encore que Marlène Dietrich, cette actrice et chanteuse allemande née au début du XXème siècle, ont porté et ont contribué à faire connaître au-delà des frontières de l’Hexagone ces sandales en cuir, à lanière, cousues à la main et à la fabrication artisanales !
De l’artisanat à de la production manufacturée
Si certaines maisons continuent à réaliser les Tropéziennes à la main comme Rondini, l’inventeur et K.Jacques qui lui emboita le pas en 1933, ce marché porteur a attiré d’autres fabricants qui ont fait le choix d’une production en plus grande série comme c’est le cas des Tropéziennes de M. Belarbi qui ont vu le jour dans les années 1980.
Une chaussure indémodable
Plates, parfois découpées, avec des coutures apparentes sur la semelle, les nu-pieds made in pi d’inspiration Saint-Tropez sont un grand classique de la chaussure d’été. Elles se portent avec tout : short, jupe, robes, pantalon… elles finissent une tenue avec style selon leur matière ou leur couleur. Les célèbres sandales existent pour tous les goûts : verni, mordoré, cuir naturel ou irisé, noir, argent, blanc, tressé… c’est incontestablement la chaussure star de chaque saison estivale, et cela quel que soit le style vestimentaire choisi.
Des déclinaisons sous toutes les formes
Les Tropéziennes ce sont avant tout des chaussures pour les femmes, qui avec le temps et la concurrence a évolué pour prendre différentes apparences telles que des bottes ou des espadrilles notamment. Et la maison Rondini a même déclinaison la sandale en modèle pour les hommes dans plusieurs peausseries et modèles très épurés.
Des collections pour enfants ont aussi été créées : ainsi mères et filles peuvent-elles porter des mêmes sandales dans des déclinaisons en version mini pour créer des silhouettes « mini moi » du plus bel effet.
Cousues à la main, en python, en cuir traditionnel, pour les femmes, pour les hommes, pièce unique ou grande série, les sandales Tropéziennes s’exportent et continuent à voyager avec style entre tradition et modernité chaque été au point de constituer une pièce quasiment indispensable dans chaque dressing !
Anne Vaneson-Bigorgne